Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a partagé ce lundi son échange qu’il a eu avec le président Félix-Antoine Tshisekedi. Lors d’un entretien de plus de deux heures, les deux hommes ont abordé plusieurs questions stratégiques pour l’avenir de la République démocratique du Congo, y compris la réforme constitutionnelle, un sujet qui suscite de nombreux débats sur la scène politique.
Dans un message publié sur son compte X anciennement Twitter, le speaker de la chambre basse du parlement a décrit cet entretien comme un moment « riche et fructueux » durant lequel des initiatives majeures pour le développement du pays ont été discutées. Il a notamment insisté sur l’importance du bien-être des citoyens, de la paix, et de la sécurité sur l’ensemble du territoire.
« Le bien-être de nos concitoyens reste la priorité de l’action gouvernementale, autant que l’impératif de la restauration de la paix et de la sécurité sur l’ensemble du territoire national », a-t-il déclaré.
J’ai eu l’occasion de m’entretenir avec le Chef de l’Etat durant plus de deux heures aujourd’hui.
Au cours de cet échange aussi riche que fructueux nous avons essentiellement évoqué les nombreuses initiatives visant à inscrire durablement notre pays sur la trajectoire du progrès…
— Vital Kamerhe (@VitalKamerhe1) December 9, 2024
La question particulière de la réforme constitutionnelle a également été abordée. Bien que Vital Kamerhe n’ait pas donné de détails précis dans son communiqué, il a annoncé qu’une communication officielle serait faite à 20 heures par voie de presse pour éclairer davantage l’opinion publique sur cette question sensible.
Cette déclaration intervient alors que le débat sur une possible réforme de la Constitution divise la classe politique et la société civile en RDC. Si certains estiment qu’une révision est nécessaire pour adapter les institutions aux défis actuels, d’autres redoutent une manœuvre politique visant à prolonger les mandats ou à centraliser davantage le pouvoir.
Kamerhe a également réaffirmé l’engagement de l’Assemblée nationale dans ce processus. Selon lui, cette institution demeure un acteur clé pour accompagner le gouvernement dans ses efforts de réformes.
Yvette Ditshima