La session ordinaire de mars s’est ouverte ce samedi au Parlement congolais.
Cette session est marquée par la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC.
« Cette session s’ouvre sur une note particulièrement amère, considérant la détérioration de la situation sécuritaire dans notre pays, notamment au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et en Ituri », a déclaré le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, dans son discours inaugural.
Il a condamné la campagne militaire menée par le Rwanda en soutien à la rébellion du M23 et dénoncé les violations des droits humains dans les territoires sous leur occupation.
« Tout en condamnant avec la plus grande fermeté cette agression rwandaise, nous rendons hommage aux FARDC et aux Wazalendo qui défendent notre patrie », a-t-il ajouté.
Vital Kamerhe a également salué l’engagement du président Félix Tshisekedi à mettre fin au conflit et les sanctions déjà prises par la communauté internationale contre le Rwanda pour son rôle dans l’instabilité de la RDC.
Au Sénat, Sama Lukonde a salué les efforts diplomatiques dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi, tout en insistant sur la ligne rouge à ne pas franchir dans les discussions : l’intengibilité des frontières de la RDC.
Dieumerci Diaka