Comme à l’Assemblée Nationale, le Mouvement de libération du Congo (MLC) n’a pas pu obtenir un poste au bureau définitif du Sénat lundi.
Françoise Bemba, la sœur biologique de Jean-Pierre Bemba et candidate au poste de rapporteur, a été battue dès le premier tour.
Une défaite de trop pour certains cadres du parti qui s’en prennent à l’Union sacrée, la méga plateforme de Félix Tshisekedi.
Pour Daniel Mbau, secrétaire national en charge des questions juridiques et droits de l’homme du MLC, son parti ne fait que subir des « humiliations ».
« Le MLC et l’ensemble de MK ont été au nom du patriotisme, les deux architectes principaux de l’USN. Depuis lors, malgré les humiliations répétées, le MLC a fait preuve de constance, de loyauté, de sincérité et voire d’humilité béate », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.
Ce député honoraire laisse entendre que son parti doit tirer les conséquences de sa participation au sein de l’USN dans les jours à venir.
« Nous réalisons que l’Udps n’a ni égards à l’alliance ni à l’amitié encore moins à la fraternité. Après ce vaste complot ourdi du Sénat doublé des tâtonnements itératifs, le Mlc devra dans les jours qui suivent à mon avis tirer les conséquences de sa participation au sein de l’USN », poursuit-il.
Cette ligne n’est pourtant pas soutenue par certains cadres. A commencer par Raphaël Kibuka. « La décision du maintien ou du retrait du MLC de l’Union sacrée de la nation relève de la compétence exclusive de la haute hiérarchie du parti. Toute communication sur ce sujet, qui ne fait l’objet d’aucune discussion, ne peut être faite que par des voies attirées », souligne le député élu de Mont Amba, secrétaire national chargé des médias et communication du MLC.
C’est Nefertiti Ngudianza Kisula du regroupement AAAP de Tony Kanku, cousin de Félix Tshisekedi, qui a raflé le poste de rapporteur à la place de Françoise Bemba.
Jevic Ebondo (stagiaire)