A l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), l’on semble loin de l’accalmie. Vendredi, les deux factions du parti présidentiel se sont réunies, chacune dans son coin, à Kinshasa pour évoquer la situation du parti.
Dans le camp des secrétaires nationaux frondeurs, la grande résolution a été l’organisation, dans les prochains jours, d’une cérémonie de remise et reprise entre la nouvelle direction de l’UDPS et Augustin Kabuya, Secrétaire général du parti qui ne bénéficie plus de la confiance de la trentaine de secrétaires nationaux.
Une démarche contestée par le camp Kabuya qui s’est également réunie le même vendredi avec la présence de quatre secrétaires généraux adjoints : Jean Tezo, Daniel Aselo, Godefroid Tshimanga et Gisèle Mbwasiem. Cette faction, convaincue de la « légitimité d’Augustin Kabuya telle qu’issue de l’organe suprême du parti (le congrès)», a encouragé ce dernier à « poursuivre sans désemparer l’exécution des recommandations et résolutions de Kisantu ».
Pour ces soutiens de Kabuya, les frondeurs ont, par leur démarche, effectué un « retrait de l’Exécutif national du parti », en prenant part à une « réunion irrégulière ». Cette branche de l’UDPS a appelé Augustin Kabuya à « suppléer ces départs volontaires ».
Au sein du parti présidentiel, les violons ne s’accordent plus depuis la révolution lancée par le député national Eteni Longondo, SGA du parti. Il a récemment été rejoint par plusieurs hauts cadres de l’UDPS dont le porte-parole du parti.
Yvette Ditshima