En réaction aux incidents ayant impliqué mercredi des présumés jeunes de « Force du progrès » devant la résidence de l’ancien président de la République, Joseph Kabila, le parti présidentiel a publié deux communiqués distincts.
Alors que l’on croyait à un début d’apaisement entre les deux camps rivaux au sein de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), les évènements du mercredi devant la résidence de l’ancien président Joseph Kabila viennent tout démentir.
En effet, réagissant aux accusations de l’ancienne Première dame, Olive Lembe, qui a dénoncé une attaque des jeunes de l’UDPS visant son « élimination physique », Augustin Kabuya a publié un communiqué, dans lequel il se présente comme le président ai de l’UDPS. Il dénonce une « manipulation de l’opinion » et dit ne pas reconnaître « les individus qui apparaissent sur les images en circulation ni leur appartenance au parti ».
Mais quelque temps après, c’est Simon Kalenga, secrétaire national et porte-parole de l’UDPS qui signe un autre communiqué sur le même fait. S’il rejette les accusations d’Olive Lembe, il en profite pour récuser le communiqué d’Augustin Kabuya.
« La base du parti et la communauté nationale et internationale ne doivent pas se laisser abuser par l’ancien secrétaire général, M. Augustin Kabuya, sur cette question. Il s’agit d’un acte de désespoir d’un individu qui tente de désorienter l’opinion sur son départ effectif à la tête du parti dont il n’a pas su maîtriser la gestion », déclare Simon Kalenga.
Pour lui, Kabuya agit comme un dictateur et le le processus de son départ est irréversible.
Depuis un mois, une bonne partie de cadres et militants de l’UDPS réclame le départ d’Augustin Kabuya. Tout est parti d’une initiative de l’ancien ministre de la Santé Eteni Longondo réclamant l’organisation d’un congrès extraordinaire pour la réorganisation du parti qui serait mal géré.
Ces communiqués parallèles sur un même interviennent alors que les députés et sénateurs de l’UDPS ont essayé d’apaiser les tensions en début de semaine. En présence de Marthe Kasalu, la veuve d’Étienne Tshisekedi, les deux camps avaient résolu de convoquer incessamment le Convention démocratique du parti (CDP) pour trouver une solution dans le respect des statuts.
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