La vice-Premier ministre en charge de l’Environnement et Développement durable, Eve Bazaiba Masudi, a plaidé pour une rétrocession équitable en faveur de la RDC entant que « pays solution » aux défis imposés par le changement climatique.
Elle a fait ce plaidoyer ce lundi à l’ouverture des travaux préparatoires de la COP27 qui se déroulent à Kinshasa.
Eve Bazaiba a martelé que tout investissement dans la protection et la préservation des forêts ne doit plus jamais être envisagé comme une aide au développement, mais plutôt comme un investissement dans le système climatique mondiale, qui en réalité est un bien commun à toute l’humanité.
« Tous, nous respirons le même air, et tous, nous baignons dans la même atmosphère », a-t-elle souligné en marge de ces travaux qui réunissent les ministres du monde en charge des questions environnementales et climatiques.
Selon Eve Bazaiba, l’organisation de la pré-COP 27 à Kinshasa est d’une portée historique pour la RDC, qui est un « pays solution » à la crise climatique. Car, ces assises marquent et consolident le grand retour du pays à la table des négociations internationales sur les questions relatives à la lutte contre le changement climatique.
« La RDC qui vous accueille ce jour est un État de plus de 2.345.444 km2 de superficie, couvert à plus de 60% par la forêt tropicale humide, représentant plus de 62% des forêts du Bassin du Congo, avec plus de 155 millions de kilomètres carrés de forêt tropicale humide. Ces forêts séquestrent quotidiennement près de 24,5 gigatonnes de gaz à effet de serre, alors que ses 105 km2 de tourbières constituent un stock naturel d’environ 30 Gigatonnes de dioxyde de carbone, soit l’équivalent de plus de deux ans d’émissions mondiales » a mis en exergue la VPM à l’Environnement.
Pendant trois jours, des ministres en charge de l’Environnement vont réfléchir sur l’agenda de la COP27 qui se tiendra à Charm-el-Cheik en Egypte.
DM