Le procès de Vidiye Tshimanga, ancien conseiller spécial en matière stratégique du président de la République, s’est ouvert ce lundi.
Le Tribunal de paix de Kinshasa-Gombe a vite renvoyé l’affaire au 24 novembre prochain, suite aux exceptions soulevées par la défense qui a notamment évoqué l’incompétence de cette juridiction par rapport au pays où l’infraction a été commis ou à l’identité du plaignant. Ce qu’a été réfuté par le ministère public.
Tshimanga est notamment poursuivi par le procureur pour corruption passive, trafic d’influence et offenses au chef de l’État.
En septembre dernier, il a été au cœur d’un scandale de corruption à la suite de la diffusion d’une vidéo le montrant en train de négocier avec des pseudos investisseurs dans les mines, des pots-de-vin en échange des facilités.
Au lendemain de la publication de cette vidéo, Tshimanga avait démissionné de son poste de conseiller stratégique, laissant entendre que ses propos ont été sortis de leur contexte.
Cela n’a pas empêché le procureur près la cour d’appel de Kinshasa-Gombe de le poursuivre et de le placer, au terme d’une longue audition le 21 septembre, sous mandat d’arrêt provisoire à la prison centrale de Makala.
Après cinq jour de détention, l’ex-conseiller stratégique de Tshisekedi avait bénéficié d’une liberté provisoire.
Chaly Sunda