Officiellement attendu lundi au parquet général près la Cour de cassation pour répondre à une convocation, Koffi Olomide ne fait l’objet d’aucune poursuite judiciaire pour ses propos polémiques sur la guerre dans l’Est.
C’est ce qui ressort d’un communiqué de presse du ministère de la Justice publié le même lundi, peu après que les avocats du chanteur ont représenté leur client auprès du procureur.
« Il n’existe à ce jour aucun dossier pénal ouvert à charge de l’artiste musicien Koffi Olomide en rapport avec sa récente intervention dans émission sur la chaîne nationale. De même aucune perquisition n’a été opéré au domicile de l’intéressé en rapport avec ce dossier », renseigne ce communiqué alors que des sources judiciaires ont laissé croire qu’une nouvelle date devrait être fixée pour permettre à Koffi Olomide de s’expliquer, devant le procureur, au sujet des motifs pour lesquels il a été convoqué.
Ces motifs n’ont cependant pas été précisés dans la convocation adressée au patron du Quartier latin, qui a atterri dans les réseaux sociaux.
Pour le ministère de la Justice, Koffi Olomide est libre de ses mouvements tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
Ce qui expliquerait que le chanteur a pu quitter le pays en fin de semaine dernière pour participer à un festival à Johannesburg en Afrique du Sud.
Peu avant son voyage, Koffi Olomide a été convoqué au Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) où il a été entendu pour ses déclarations au sujet de la guerre dans l’Est, faites sur le plateau de la télévision nationale.
« Il n’y a pas de guerre. Nous sommes tapés. On nous gifle », avait-il dit.
Giscard Havril Mane