À travers un document signé le dimanche 3 octobre 2021, l’ONG la Voix des Sans Voix (VSV) demande aux autorités congolaises d’infliger des sanctions aux auteurs des violations des droits humains déployés dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri durant la période de l’état de siège.
« Aux autorités congolaises et au Président de la République en particulier, de sanctionner ou de faire sanctionner sévèrement et conformément aux lois de la RDC tous les auteurs des violations des droits humains se recrutant au sein des forces de sécurité déployés sur terrain pendant la période de l’Etat de siège pour la restauration de la paix et de la sécurité », peut-on lire dans ce document.
Aussi, la VSV espère au maintien de l’Etat de siège et encourage les autorités congolaises à fournir des efforts pour que les objectifs de cet État d’urgence soient atteints, sinon l’insécurité continuera de battre son plein dans les deux provinces susmentionnées au détriment de la population.
Les autorités congolaises sont également appelées à prêter une oreille attentive aux critiques, car celles-ci, à en croire la VSV, les permettront d’adopter des stratégies et tactiques susceptibles de contribuer à la situation sécuritaire au Nord-Kivu et en Ituri, et d’organiser des campagnes d’information et de sensibilisation des populations quant à ce.
Pour la VSV, l’Etat de siège a par ailleurs apporté quelques éléments bénéfiques dont la sécurisation de plusieurs tronçons routiers, la récupération de plusieurs villages et bastions des groupes armés et d’autres milices, la réddition des dizaines des miliciens et la récupération des armes.
L’Etat de siège a été décrété dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri par le Chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi, depuis le 3 mai dernier.
À ce jour, il est à sa 9ème prorogation.
Eunice Luyeye