Le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (UNHCR) a organisé, du lundi à mardi à Kinshasa, une session de formation pour renforcer en capacité des enquêteurs et responsables des ONG qu’il finance dans le cadre de la prévention des actes d’exploitations et abus sexuels.
L’objectif de cette formation a été d’outiller les participants pour une meilleure gestion des enquêtes sur l’exploitation et les abus sexuels.
Les participants ont également appris à décrire et à comprendre le rôle des parties prenantes au processus d’enquête.
Ils ont enfin été formés sur les principes fondamentaux d’investigation de l’inconduite sexuelle, les parties d’une enquête, les phases de son admission et bien plus.
L’ONG Femmes main dans la main pour le développement intégral (FMMDI-ONG) a été représentée à cet atelier par Nathalie Kambala, sa directrice pays.
Selon cette dernière, ce processus est très important dans la mesure où les structures de mise en œuvre ainsi que les agences du système des Nations-Unies ont enregistré depuis 2020 plus 70 000 plaintes liées à l’exploitations et abus sexuels.
« Nous avons compris qu’il y a eu déficit par rapport aux enquêtes. Est-ce que c’est de bonne ou de mauvaise foi que des gens viennent se plaindre ? Il fallait avoir des spécialistes dans le domaine qui devaient faire des investigations de qualité pour arriver aux résultats pouvant amener la victime à une procédure administrative ou pénale », a-t-elle indiqué.
Bernard Padikuba