Mercredi, l’Association nationale des victimes du Congo (ANVC) a déposé à l’Assemblée nationale une pétition rassemblant 100 000 signatures en faveur de la révision de certaines dispositions « verrouillées » de la Constitution de 2006.
Les pétitionnaires considèrent que ces dispositions sont désormais « obsolètes » et ne correspondent plus aux « réalités démocratiques actuelles ».
Il s’agit de la première pétition de ce type soumise à la chambre basse du Parlement congolais, témoignant des débats intenses autour de la révision constitutionnelle. Cette initiative divise profondément la scène politique : tandis que des membres de l’Union sacrée pour la nation soutiennent cette révision, des partis d’opposition et des mouvements citoyens s’y opposent fermement.
Le Président Félix Tshisekedi, lors d’un meeting à Kisangani, a récemment relancé la question en annonçant la mise en place d’une commission d’ici 2025. Cette commission aura pour mission de réfléchir à une nouvelle Constitution mieux adaptée aux réalités spécifiques de la RDC.
Japhet Mukoko (stagiaire)