La livraison de la presse ce vendredi aura décidément été essentiellement financière.
« Alingete traque Kwandja pour sept véhicules », Titre AfricaNews qui rappelle que, depuis quelques jours, Jules Alingete Key et ses équipes de l’Inspection générale des finances (IGF) s’intéressent aux affaires les plus sensibles de l’organisation des Jeux de la Francophonie de Kinshasa : les contrats signés avec différents prestataires ainsi
que la gestion des finances et du patrimoine.
Ce vendredi, renchérit le trihebdomadaire, il y aura une « séance décisive » à l’IGF sur la question.
Mais La Prospérité prend carrément la défense du directeur du Comité national des Jeux de la Francophonie, estime que « sa tête est mise à prix » et publie l’intégralité de sa réaction sur toutes ces accusations.
Dans un autre sujet, Ouragan parle du contrat entre Primera et la RDC. Un contrat « sulfureux pour un monopole dangereux », résume le journal s’appuyant sur l’initiative de contrôle parlementaire engagée par le député de Bukavu au Sud-Kivu, Alfred Maisha. Ce dernier accuse les ministres Adèle Kayinda du Portefeuille, Antoinette N’Samba des Mines et Nicolas Kazadi des Finances, d’ accorder à cette firme de droit émirati, des avantages exorbitants pour l’exploitation de l’or, de la cassitérite et du cobalt dans les provinces du Nord et Sud-Kivu ainsi que du Maniema, durant 25 ans.
« La DGI dans la tourmente : ne tuez pas la poule aux yeux d’or ! », s’exclame Econews qui évoque de « nombreuses interférences de
l’autorité de tutelle, en l’occurrence le ministre des Finances, dans le fonctionnement de cette régie financière».
Depuis lors, poursuit le journal, il s’observe un
arrêt dans tous les ressorts de la DGI. Une paralysie qui menace sérieusement la trésorerie de
l’Etat en ce moment de grande pression sur les finances.
Le trihebdomadaire en appelle donc à l’arbitrage du chef de l’État pour « dégager un compromis entre les parties en conflit ».
« Avant les élections de décembre, Tshisekedi appelé à libérer Rutshuru et Masisi », titre Congo Nouveau qui revient sur la situation sécuritaire dans l’est du pays.
A défaut de négocier avec les rebelles du M23 comme les proposent certains chefs d’Etat de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté économique pour le développement de l’Afrique australe (SADC), Kinshasa devrait alors mettre en application
l’option militaire, suggère le trihebdomadaire.
La rédaction