Comme il fallait s’y attendre, les déclarations de Félix Tshisekedi après le dépôt de sa candidature samedi ont été largement relayées, analysées et opposées.
AfricaNews fait savoir qu’au au sortir des bureaux de la centrale électorale après les formalités administratives, le candidat Tshisekedi a pris le costume d’un «guerrier», pour lancer des piques à certains de ses principaux challengers. Si Denis Mukwege et Moïse Katumbi ont particulièrement été pris pour cibles, poursuit le tabloïd, le gynécologue a dénoncé des propos « malheureux, populistes et n’aident pas à la construction d’une nation ».
Econews voit en ces « quelques piques bien senties à deux de ses plus sérieux challengers », une « ambiance de pré-campagne ».
Mukwege a été également attaqué sur l’utilisation du concept «genre» qui, pour Félix Tshisekedi et ses partisans, renvoierait aux questions d’orientation sexuelle.
« D’où vient alors que l’on se mette à éviter un concept que l’on a invité le plus officiellement du monde ? », s’interroge Forum des As.
Ouragan voit un Denis Mukwege qui est resté « combatif mais calme », face aux quolibets du président sortant.
Congo Nouveau, lui, s’intéresse également à la sortie samedi du général déchu John Numbi et s’interroge sur qui est derrière lui et Corneille Nangaa.
A travers sa déclaration, le général John Numbi voulait tout simplement montrer à la face du monde que Félix-Antoine Tshisekedi est le fruit d’un arrangement politique avec l’ancien régime dirigé par Joseph Kabila. Comme lui, il y a
eu Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) », note le journal.
La Rédaction