L’ong américaine, Human Rigths Watch accuse les autorités congolaises de restreindre « sévèrement » les libertés fondamentales et d’arrêter des opposants.
Concernant le cas du conseiller spécial de Moïse Katumbi, arrêté depuis le 30 mai et jugé à la Cour militaire depuis le jeudi dernier notamment pour collusion avec des responsables rwandais et du M23, Human Rigths Watch ne semble pas convaincu de ces charges.
Selon cette organisation, « l’arrestation et la détention de M. Kalonda et les perquisitions manifestement abusives des domiciles des membres de sa famille soulèvent de sérieuses inquiétudes quant aux efforts politiquement motivés pour intimider l’opposition politique ».
Et d’ajouter :
« Des sources onusiennes et diplomatiques ont déclaré à Human Rights Watch qu’elles craignaient que l’arrestation de M. Kalonda ne réponde à des fins politiques ».
HRW dénonce une « répression » de l’opposition dans un contexte électoral déjà tendu.
Il pointe du doigt le système judiciaire congolais et les agences de sécurité de l’État – notamment les services de renseignement, la police et la Garde républicaine – qui ont, selon l’organisation, agi avec «partialité».
Dans ce rapport, HRW revient également sur l’arrestation le 20 juin de Franck Diongo, libéré finalement le 15 juillet, et sur l’assassinat de Chérubin Okende, retrouvé mort le 13 juillet. Mais aussi sur des déplacements empêchés de Moïse Katumbi, Matata Ponyo et autres opposants à l’intérieur du pays.
Socrate Nsimba