La Semaine de la mère et du nouveau-né s’est poursuivie mardi avec l’offre des services de planification familiale au camp militaire Kokolo de Kinshasa.
Au deuxième jour de cette semaine dédiée à la santé maternelle et néonatale, le Programme national de la santé de la reproduction (PNSR) a effectué des descentes dans plusieurs coins chauds de la capitale pour sensibiliser autour de la « maternité responsable ».
Au Camp militaire Kokolo, les équipes de PNSR et leurs partenaires du groupe H6+ (Onusida, UNICEF, ONU Femmes, Banque mondiale, OMS et UNFPA) ont offert des services de planification familiale aux femmes sensibilisées.
Le même mardi dans l’avant-midi, le PNSR a publié, au cours d’un atelier organisé à l’Institut National Pilote, son rapport 2022 sur la Surveillance de décès maternelles, périnatals et riposte (SDMPR) qui estime à environ 7.000, le nombre de femmes qui « ont perdu la vie en voulant donner la vie ».
Sur la même période, au moins 68.000 nouveau-nés sont également morts.
Pour le PNSR, la plupart de ces décès étaient évitables alors que plusieurs facteurs contribuent à cette situation dont l’administration, les prestataires ou encore la famille et la communauté.
« Nous avons analysé les causes de ces décès puis nous avons donné les tendances et les orientations pouvant nous aider à améliorer », a assuré Anne-Marie Ntumba, directrice du PNSR.
En 2023, le PNSR espère des perspectives meilleures, grâce notamment à l’instauration de la gratuité de la maternité qui est venue briser « la barrière financière ».
Débutée lundi, la semaine de la mère et du nouveau-né se poursuit ce mercredi avec la tenue d’un Forum des jeunes. La clôture intervient vendredi avec une Table ronde. Cette semaine vise à « mobiliser des ressources pour accélérer la mise en œuvre d’interventions à fort impact pour les mères, les nouveau-nés et les enfants ». C’est aussi une occasion pour le PNSR de repositionner la santé de la mère et du nouveau-né dans l’agenda de tous les parties prenantes.
Yvette Ditshima