L’association Women Of Faith, soutenue financièrement par l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, a apporté une aide humanitaire aux patients atteints de la variole du singe (Mpox) vendredi à Kinshasa.
Le don, remis symboliquement au directeur général de l’Institut National de Santé Publique (INSP) dans l’enceinte de l’hôpital général de référence de Kinshasa, anciennement Maman Yemo, comprend des médicaments, des vivres et des produits non-alimentaires.
Nadine Banze, coordonnatrice de Women Of Faith, a déclaré que ce geste vise à soutenir les malades dans diverses structures sanitaires de la capitale.
« Cette initiative de solidarité s’inscrit dans les efforts de sensibilisation et de renforcement de l’aide aux personnes affectées par cette épidémie. Nous sensibilisons la population kinoise au respect des mesures édictées par le ministère de la Santé pour se prévenir contre le Mpox. Cette maladie existe bel et bien », a-t-elle souligné.
Patient Kandolo, directeur de communication de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, a affirmé que l’Église s’engage activement à soutenir les personnes vulnérables, encourageant ses membres à contribuer par des dons et des offrandes pour répondre aux besoins des plus démunis. Il a aussi indiqué que cette initiative pourrait être étendue à d’autres provinces touchées par le Mpox.
« C’est une façon de soutenir également le gouvernement et les organisations non gouvernementales œuvrant pour la cause des démunis . Nous avons été ouverts à Women Of Faith quand elle nous a présenté sa demande », a-t-il indiqué.
Dr. Dieudonné Mwamba Kazadi, directeur général de l’INSP, a exprimé sa gratitude envers Women Of Faith et l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours pour leur soutien. Il a promis que ce don serait transmis au Centre des opérations d’urgence de santé publique pour une distribution adéquate dans les zones de santé de Kinshasa accueillant les patients atteints de Mpox.
En 2024, la situation du Mpox en RDC s’est détériorée de façon préoccupante. Entre les semaines 1 et 32 de l’année, 16 706 cas suspects et 575 décès ont été recensés, avec un taux de létalité de 3,4 %. Parmi ces cas, 2 961 ont été confirmés en laboratoire, soulignant l’urgence d’une réponse sanitaire accrue.
Dieumerci Diaka