« Confier le leadership aux communautés » est le thème choisi cette année pour la commémoration de la Journée mondiale du Sida ce 1er décembre.
Pour l’ONU SIDA, le monde peut mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d’ici à 2030, mais uniquement si les communautés sont pleinement intégrées et bénéficient d’un financement suffisant pour montrer la voie.
Cette agence du système des Nations-Unies met en évidence la manière dont le sous-financement et les obstacles freinent leur travail et entravent les efforts visant à mettre un terme au sida.
Elle estime que les organisations communautaires de personnes vivant avec le VIH, exposées au risque ou touchées par le virus sont en première ligne des progrès de la riposte au VIH.
» Les communautés relient les personnes aux services de santé publique centrés sur la personne, instaurent la confiance, innovent, surveillent la mise en œuvre des politiques et des services et responsabilisent les prestataires « , note l’ONU SIDA.
En RDC, l’ONU SIDA estimait dans son dernier rapport encore qu’un cinquième des 540 000 personnes vivant avec le VIH n’avaient pas accès au traitement et que 14 000 personnes étaient décédées des suites du VIH.
Selon les dernières statistiques sur l’état de l’épidémie de sida au monde 39 millions de personnes dans vivaient avec le VIH en 2022, 1,3 million de personnes ont été infectées au VIH, 630 000 personnes sont mortes de maladies liées au sida la même année et 29,8 millions de personnes avaient accès à une thérapie antirétrovirale.
Depuis le début de l’épidémie, 85,6 millions de personnes ont été infectées par le VIH et 40,4 millions de personnes sont mortes de maladies liées au sida.
Dieumerci Diaka