
En RDC, plus de 400 personnes sont mortes de la rage en 2022. Le nombre victimes représente quasiment le nombre de cas suspects identifiés. Le taux de létalité est d’environ 100%.
Ces chiffres ont été avancés lors d’une conférence organisée mercredi à l’Université de Kinshasa en vue de sensibiliser les étudiants sur la rage et les risques liés à la non prise en charge médicale d’une personne mordue par un chien.
Au cours de cette conférence, organisée en prélude de la Journée internationale de lutte contre la rage [28 septembre], les intervenants ont alerté sur les dangers encourus par la communauté humaine à chaque fois qu’on sous-estime les impacts néfastes de la morsure d’un chien.
« Quand la maladie [rage] se manifeste, il n’y a rien qu’on puisse faire pour sauver la personne infectée. Ça fait très mal. On voit une personne venir mais on ne peut rien rien faire », a avancé Marthe Ndenge, Docteur vétérinaire, expliquant ainsi le pourquoi d’un taux de létalité d’environ 100% sur les cas de rage identifiés.
Elle a en outre martelé sur la nécessité d’une prise en charge obligatoire après la morsure d’un chien.
Face aux dangers que représente la rage, Dr. Marthe Ndenge a préconisé la prévention et la prise en charge rapide après morsure.
Par prévention, elle a fait allusion à la vaccination et à la meilleure prise en charge des chiens par leurs propriétaires. Elle a également conseillé aux étudiants de faire attention au contact avec les chiens et d’avoir une constante prudence à l’égard des chiens errants.
La rage est parmi les 22 maladies sous surveillance en RDC.
Japhet Mukoko (stagiaire)
