Célébration ce 23 mai de la journée internationale de la fistule. La fistule obstétricale constitue, en effet, un problème de santé publique en République démocratique du Congo. Elle est considérée comme honteuse et pourtant, elle se prévient et se guérit.
Selon les autorités sanitaires congolaises, au moins 4000 femmes en souffrent chaque année à travers le pays. Cette maladie est causée à 90% par l’accouchement sans assistance médicale professionnelle.
Pour Dr Dolores Nembunzu, qui opère les femmes porteuses de fistule depuis 21 ans déjà, la blessure dévastatrice que cause la fistule crée l’incontinence urinaire chez les femmes d’une façon permanente. Elle souligne que seules les interventions chirurgicales peuvent guérir et redonner la joie à la porteuse de la fistule.
« La plupart des cas de cette maladie vivent dans la clandestinité par manque d’informations, aussi parce qu’elles ont honte de leur maladie. Et la province la plus touchée reste l’ancien Équateur », a-t-elle déclaré.
Cette question de santé doit être prise très au sérieux par les autorités sanitaires congolaises qui doivent y consacrer des moyens conséquents.
Les interventions chirurgicales sont gratuites pour les femmes bénéficiaires puisqu’elles sont prises en charge par les partenaires du gouvernement congolais.
Dieumerci Diaka