Sophie Rhys-Jones, Comtesse de Wessex, a visité le 4 octobre l’Hôpital de Panzi à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu.
Cette personnalité royal était accompagnée du ministre d’Etat britannique aux Affaires étrangères en charge de l’Asie du Sud et Centrale, de l’Afrique du Nord, des Nations Unies et du Commonwealth, du Représentant spécial de la Première ministre pour la prévention des violences sexuelles dans les conflits.
Cette délégation a visité les survivantes des violences sexuelles qui sont soignées à l’Hôpital de Panzi.
« A travers ces courageuses des violences sexuelles au niveau du monde entier, j’ai appris beaucoup de choses par rapport à cette inspiration individuelle, une inspiration comme celle que vous avez avec le Dr Mukwege qui a toujours mis sa vie à risque. », a reconnu Tariq Mahmoud Ahmad.
Le ministre d’Etat britannique a également encouragé le gynécologue congolais pour le travail qu’il abat pour ces survivantes des violences sexuelles.
« Un service que nous pouvons lui rendre, c’est la manière dont nous servons l’humanité. Le Prix Nobel que vous avez reçu quelques années plus tôt est juste une reconnaissance pour le travail important que vous avez toujours fait. Mais ce que vous avez créé ici à l’hôpital de Panzi, aujourd’hui, nous avons vécu et expérimenté beaucoup de choses avec son altesse à l’Hôpital de Panzi », a-t-il indiqué.
Tariq Mahmoud Ahmad a promis de se battre pour les victimes et survivantes par rapport à toute la grande région des Grands Lacs. Il a aussi souligné que la présence de cette délégation est un soutien pour ce que fait le prix Nobel de la paix 2018. « Le fait qu’on soit ici est un grand signal que nous supportons sincèrement le travail que Panzi fait », a-t-il souligné.
De son côté, le fondateur de l’Hôpital de Panzi a salué la présence de cette délégation britannique.
« Votre Altesse, votre présence ici insuffle de l’espoir dans les cœurs de nos populations.
Votre présence est un message fort envers les victimes qui leur dit : vous n’êtes pas oubliées.
Votre présence est également un puissant message qui dit aux bourreaux que leur crime ne restera pas indéfiniment impuni », a affirmé Denis Mukwege.
Le réparateur des femmes a reconnu que l’empreinte du Royaume uni est visible à Panzi, que ce soit par le truchement du Fonds Global pour les Survivantes ou tout simplement via la construction du bâtiment qui abrite le service d’hospitalisation des victimes des violences sexuelles.
Socrate Nsimba