Un point de presse virtuel a été tenu, mardi, afin d’expliciter les raisons pour lesquelles la variole du singe est en passe d’être déclarée une urgence de santé publique en Afrique.
La mesure a été convenue vendredi dernier par les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) qui en envisageaient l’application dès cette semaine.
Pour Docteur Jean Kaseya, Directeur général des CDC Afrique, la déclaration de Mpox comme urgence sanitaire en Afrique n’implique nullement la « restriction de mouvement des populations et des marchandises ».
Cela devrait par contre aider à avoir les moyens de coordonner les efforts de lutte contre cette épidémie, a éclairé Dr Kaseya. Cette décision, a-t-il poursuivi, permettra également d’avoir les moyens nécessaires afin de sensibiliser les populations concernées de ce qu’est « Mpox et de comment l’éviter ».
Par cette déclaration, les parties impliquées dans la riposte contre cette épidémie auront autres moyens de lutte comme le vaccin et l’entreprise des recherches pour mieux comprendre le Mpox.
Selon ce médecin membre des CDC Afrique, cette déclaration ne devrait plus attendre étant donné que les cas suspects continue d’augmenter.
« En RDC par exemple, de jeudi passé à ce mardi, soit moins d’une semaine, plus de 2000 nouveaux cas suspects ont été signalés », a-t-il révélé .
Sur l’ensemble de l’Afrique environ 40 000 cas de Mpox ont été été signalés.
Face à cette situation, l’Organisation mondiale de la santé envisage de déclarer Mpox comme une urgence sanitaire mondiale.
Japhet Mukoko (stagiaire)