La ville de Kinshasa a enregistré, depuis la semaine dernière, un premier cas de l’épidémie de Monkey pox (en français variole de singe), a annoncé mardi le directeur général de l’hôpital provincial de Kinshasa (ex-Mama Yemo), Dr Jean-Paul Divengi Nzambi.
Selon l’OMS, le Monkey pox est une maladie virale qui se manifeste généralement par une éruption cutanée ou des lésions des muqueuses qui peuvent durer entre deux et quatre semaines, accompagnées de fièvre, de céphalées, de myalgies (douleurs musculaires), de douleurs dorsales, d’une asthénie marquée (manque d’énergie) ainsi que d’un gonflement des ganglions lymphatiques.
Le patient est « un homme de 31 ans, mécanicien de pirogues venu de Inongo depuis le 18 août ».
Le Dr. Divengi a rassuré que la patient infecté est pris en charge par l’équipe de riposte.
« Nous avons réussi à créer un site d’isolement malgré les difficultés d’infrastructures dans notre hôpital en transition », a-t-il dit, tout en reconnaissant que l’hôpital a des défis à relever pour une prise en charge optimale de ce patient.
Il a notamment cité l’aménagement des installations hygiéniques dans le site d’isolement.
« Nous avons dégagé un budget autonome de crise qui ne pourra pas tenir plus de 4 jours », a fait savoir le Dr Divengi Nzambi qui lance par conséquent un cri de détresse et un appel à l’aide aux personnes de bonne volonté pour aider cette formation médicale à contenir l’épidémie de Monkey pox qui est létale.
Depuis le début de l’année en cours, cette épidémie a déjà tué plus de 330 personnes sur 3.914 cas identifiés à travers la RDC.
Laurent Omba