Le Front commun pour le Congo (FCC) a réagi aux accusations de collaboration avec l’Aliance Fleuve Congo (AFC) de son autorité morale, portées contre Joseph Kabila.
Vendredi, Éric Nkuba, conseiller stratégique et politique de Corneille Nangaa, arrêté depuis janvier en Tanzanie et présenté à la presse, a cité quelques noms des prétendus complices du mouvement rebelle conduit par Corneille Nangaa, parmi lesquels, selon lui, l’ancien président de la République Joseph Kabila.
Dans une mise au point faite ce samedi, le FCC a rejeté ces accusations qu’il qualifie d’une « diversion mal ficelée » et une « campagne de diabolisation».
La famille politique de Joseph Kabila dénonce des aveux « arrachés de force, publiés par un service spécialisé en violation du sacro-saint principe du secret de l’instruction près- juridictionnelle ».
« Joseph Kabila, en lieu et place d’être vilipendé et injustement mis en cause, mérite plutôt d’être reconnu comme patrimoine national à préserver, et traité avec respect et considération », soutient le FCC.
Les accusations portées vendredi contre Joseph Kabila sont intervenus quelques jours après une déclaration d’Augustin Kabuya, chef du parti au pouvoir. Au cours d’une matinée politique avec ses militants, Kabuya avait accusé l’ancien président d’être « sorti clandestinement du pays » et de tirer les ficelles derrière la rébellion active dans la partie est du pays.
Yvette Ditshima