A la tribune des Nations-Unies mardi, le président congolais Félix Tshisekedi a déploré la persistance de l’insécurité dans la partie Est de son pays ainsi que l’activisme du M23 soutenu par le Rwanda.
Il a, une fois de plus, pointé un doigt accusateur vers le Rwanda, qu’il charge de déstabiliser la RDC.
« L’implication du Rwanda et sa responsabilité dans la tragédie que vivent les populations de l’Est ne sont plus discutables », a déclaré Félix Tshisekedi du haut de la tribune des Nations-Unies.
Dans l’optique de rétablir la paix, Tshisekedi a insisté sur la nécessité de « multiplier les pressions sur le Rwanda et le M23 et montrer plus de fermeté à leur égard ». Mais aussi de « lever les obstacles à la restructuration des FARDC et toutes les mesures restrictives de l’acquisition des équipements militaires pour la RDC ».
D’un ton ferme, Félix Tshisekedi a fait savoir que « l’heure a sonné de casser à jamais le cycle de violence dans l’Est de la RDC ».
La RDC est placée sous le régime de notification préalable au Conseil de sécurité avant toute opération d’acquisition d’armes. Cette mesure a remplacé celle relative à l’embargo général sur l’achat des équipements militaires levée depuis 2008 pour le gouvernement congolais, maintenue pour les groupes armés.
Fidèle Kitsa