Ngandu wa Ngandu Kennedy, chef de la Force du progrès Lukunga et 16 autres membres de cette structure ont été condamnés à mort dans l’affaire de l’attaque de la résidence GLM, de l’ancien président congolais Joseph Kabila et vandalisme d’un immeuble, le 31 juillet dans la commune de la Gombe.
Dans son verdict tombé tard dans la nuit de jeudi à ce vendredi, le tribunal de grande instance de Kinshasa Gombe, siégeant en matière de flagrance a également a, à la même occasion acquitté 51 autres personnes pour faute des moyens et défaut de qualité des parties civiles Kabuya Mukuna et consorts, par conséquent, les acquittés ne peuvent faire objet des poursuites judiciaires.
Le tribunal a aussi condamné le prévenu Mutuzola Papa et consorts à 10 ans de prison et au paiement d’une amende de 1.000.000 CDF. Cette amende est récupérable dans trente jours. Mutuzola Papa et les autres sont considérés comme des délinquants primaires et sans antécédents judiciaires connus. La Justice a immédiatement ordonné l’arrestation immédiate des prévenus condamnés.
L’autre condamné dans cette affaire, c’est Laurent Kalengi, bâtonnier au barreau de Kwango. Il a écopé de deux ans de servitude pénale principale. Cependant, sur décision de la même instance judiciaire, le prévenu Étienne Kabamba, copropriétaire de l’immeuble Kamul en conflit, a été acquitté.
Le 31 juillet dernier, un groupe d’individus, à leur tête Ngandu wa Ngandu Kennedy a fait une incursion dans un immeuble à conflit, voisin à la résidences GLM de l’ancien président congolais dans la commune de Gombe et ont procédé au déguerpissement des occupants de l’immeuble sans mandat de justice. Des actes de vandalisme ont été commis à cet immeuble. Notamment de destructions méchantes.
Kennedy Ngandu Wa Ngandu est considéré comme le principal instigateur de ces actions. L’audience publique qui a ouvert à la place des évolués deux jours après la commission de ces actes a été délocalisée en début de semaine à l’inspection provinciale de la police de la ville de Kinshasa. Peu avant, la Police nationale congolaise avait démantelé une base de la « Force du Progrès », dans le quartier Manenga, commune de Ngaliema, occasion à laquelle 137 personnes ont été arrêtées.
Giscard Havril Mane