Des éléments supplémentaires de la Police nationale congolaise (PNC) sont déployés depuis jeudi à Bambesa, chef-lieu du territoire éponyme.
Objectif : renforcer la sécurité dans ce coin de la province du Bas-Uele où s’observent des affrontements entre militants des partis politiques en ce temps de campagne électorale.
Ces derniers jours, la tension est à son comble, à en croire les récents événements survenus dans le Bas-Uele.
Dans la nuit du mardi à mercredi de cette semaine, la police a dû recourir aux gazs lacrymogènes pour tenter de maîtriser des militants de trois candidats aux législatives du 20 décembre 2023.
D’un côté, ceux de la vice-ministre de l’EPST, Aminata Namasia, se mesuraient aux partisans de l’ancien ministre de l’Economie, Jean-Paul Nemoyato.
De l’autre, les pro-Aminata Namasia ont été confrontés aux soutiens d’une candidate députée provinciale.
A la base de ces affrontements, selon des témoins, des « faits bénins », non autrement décrits, qui ont été « aggravés à cause de l’intolérance politique ».
Hugo Matadi