Patrick Kambale, coordonnateur de l’ONG Badilika, basée à Beni dans le Nord-Kivu, a révélé qu’environ deux mille enfants sont victimes des massacres attribués aux terroristes ADF dans cette région.
Il a dressé ce bilan ce mardi à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des enfants victimes innocentes d’agression.
« Les enfants demeurent les plus vulnérables face aux conséquences de la guerre dans le Nord-Kivu, qui impactent la vie socio-économique des familles », a-t-il déploré.
La région de Beni est confrontée à une insécurité très meurtrière causée par des groupes armés locaux et étrangers ainsi que des mouvements terroristes, notamment les ADF affiliés au groupe Etat islamique.
Le coordonnateur de Badilika a en outre souligné que des enfants sont aussi victimes des bombes larguées par les rebelles du M23 dans la ville de Goma.
Il a invité les autorités du pays à appuyer des projets visant à améliorer la situation de l’enfant, en menant une sensibilisation afin de trouver des solutions efficaces face aux défis des enfants en proie aux conflits dans la région.
Dieumerci Diaka