Le Mouvement du 23 Mars (M23) a annoncé ce mardi 7 mars un cessez-le-feu, conformément aux recommandations des chefs d’État africains à Addis-Abeba.
Mais pour Kinshasa, rien de nouveau sous le soleil.
Patrick Muyaya, qui s’exprimait ce soir devant la presse, a indiqué que le gouvernement attend plus qu’un cessez-le-feu. C’est le retrait du M23 des zones occupées, suivi du desarmement de ses éléments.
Samedi lors de la conférence de presse conjointe avec le président français, Emmanuel Macron, le président Tshisekedi avait dit « attendre voir » des sanctions en cas de non respect des engagements par la rébellion soutenue par le Rwanda.
Plusieurs cessez-le-feu n’ont pas abouti entre le M23 et l’armée congolaise, depuis le début de cette crise sécuritaire.
Dans un communiqué ce mardi, les FARDC ont accusé les M23 d’avoir attaqué ses positions à Sake lundi, entraînant la mort des civils.
Socrate Nsimba