Chercheur à Groupe d’étude sur le Congo (GEC), Pierre Boisselet a donné son point de vue après la sortie médiatique controversée d’Antonio Guterres secrétaire général de l’ONU, sur la situation sécuritaire dans l’Est du pays marqué par l’occupation de plusieurs localités du territoire de Rutshuru par le M23.
Ce chercheur constate que la marge de manœuvre de Félix Tshisekedi président congolais est assez étroite aujourd’hui, du point de vue diplomatique.
Selon lui, la communauté internationale ne semble pas mettre une très forte pression sur Kigali.
« Elle semble assez divisée. On ne voit pas une initiative vraiment forte de ce côté-là », dit-il.
Pierre Boisselet estime par ailleurs que les pourparlers préconisés par Antonio Guterres risquent de rencontrer d’importants obstacles en RDC, compte-tenu du contexte.
« L’idée de négociation avec le M23 ou le Rwanda me semble aussi assez bouchée, parce que c’est une option assez impopulaire en RDC. Ça sera de plus en plus difficile, alors que les élections approchent », a-t-il souligné sur RFI.
DM