Le Mécanisme de vérification ad hoc renforcé (MVA-R) a été mis en place dans l’Est de la République démocratique du Congo pour surveiller le respect du cessez-le-feu entre la RDC et le Rwanda.
Ce dispositif vise également à détecter d’éventuelles violations, dans le cadre de l’accord de Luanda, signé sous la médiation angolaise. La cérémonie de lancement a eu lieu ce mardi à la Grande barrière de Goma, symbolisant une avancée dans la Résolution du conflit.
Le ministre angolais des Affaires étrangères, Téte António, facilitateur des négociations, a présenté les nouveaux membres de ce mécanisme et a insisté sur son importance pour renforcer la stabilité dans la région des Grands Lacs. Il a également rappelé que la voie militaire n’était pas une solution durable, et a affirmé l’engagement de tous les acteurs pour assurer le succès de ce mécanisme.
Les délégations de la RDC et du Rwanda étaient représentées respectivement par leurs ministres des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba et Olivier Nduhungirehe. Parmi les autres participants figuraient Bintou Keita, représentante spéciale de l’ONU en RDC, le gouverneur du Nord-Kivu, ainsi que des membres de la société civile, des confessions religieuses, du corps diplomatique et des services techniques des deux pays.
Ce mécanisme fait suite à l’accord de cessez-le-feu signé fin juillet entre la RDC et le Rwanda, visant à ramener la paix dans l’Est de la RDC. Cette région a été récemment le théâtre d’affrontements avec les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, qui ont pris le contrôle de plusieurs localités dans le Nord-Kivu, à la frontière avec le Rwanda et l’Ouganda.
Yvette Ditshima
