La Force régionale de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC) est en cours de déploiement.
Après le contingent burundais, entré par le Sud-Kivu, le Kenyan est entré la semaine dernière à partir de Kasindi au Nord-Kivu et non par Bunagana, cité frontalière occupée depuis juin par les rebelles du M23 soutenus, selon Kinshasa et les experts onusiens, par le Rwanda, comme l’avait souligné le président Tshisekedi.
L’armée ougandaise, déjà présente dans l’Est du pays depuis novembre 2021 pour traquer les ADF, va juste prolonger son bail en intégrant les missions de la force régionale.
Mais qui finance cette force dont la mission est d’en finir avec les groupes armés dans l’Est de la République démocratique du Congo ? Chaque pays membre devrait prendre en charge son contingent. Pas que. L’appui des partenaires internationaux est aussi attendu.
Selon Africa Intelligence, les pays membres de l’EAC prospectent de nouveaux contributeurs pour le fonds spécial force régionale. Et, jusqu’à présent, les sommes réunies sont relativement faibles.
Seuls le Sénégal (1 million de dollars), l’Angola (2 millions de dollars) et le Kenya (1,5 million de dollars) ont mis la main dans la poche, selon le ministre congolais des Affaires étrangères Christophe Lutundula Apala.
Les contributions de l’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE), « avec qui les discussions sont toujours en cours », se font attendre.
Socrate Nsimba