Le ministre de la Défense nationale, Gilbert Kabanda, a défendu, lors de la réunion du gouvernement du 9 septembre, le projet de Politique de défense de la République démocratique du Congo.
La mise en œuvre de la Politique de défense devra se faire dans un cadre logique des six fonctions stratégiques classiques : la connaissance, la prévention, l’anticipation, la dissuasion, la protection et l’intervention.
INFOS.CD a consulté en exclusivité le document synthèse du ministre.
Confrontée à un cycle infernal d’insécurité surtout dans sa partie orientale, la RDC a besoin de défendre ses dix frontières (neuf terrestres et une fluviale) qui la séparent de ses neuf voisins.
« Les forces de défense et de sécurité devront être déployées à chaque frontière selon le degré de risque, de menace ou de défense requis », propose la Politique de défense.
Le document présenté par le ministre souligne que les « risques, menaces et agressions aux frontières devront être pris en charge par un dispositif conséquent et mixte de défense militaire et défense civile, dissuasif et/ou offensif ».
La nouvelle Politique de défense table également sur la collaboration entre les militaires et les civils.
« Les FARDC sont loin d’être une armée populaire, cultivant une camaraderie avec avec la population », constate Gilbert Kabanda.
Il est ainsi préconisé la création des unités militaires de génie, de la santé et de l’aviation spécialisées dans le secours de la population fréquemment frappées par les calamités diverses. Mais aussi l’établissement des « passerelles fonctionnelles permanentes »entre la défense militaire et la défense civile (police, migration, renseignements et douanes).
Socrate Nsimba