Le secrétaire général des Nations-Unies, António Guterres, a plaidé mercredi pour le retour de la paix dans la partie Est de la RDC, lors de la Conférence des parties sur la biodiversité (COP15) qui se tient à Montréal au Canada.
Selon lui, il faut un cessez-le-feu et le retrait des troupes du M23 et d’autres groupes armés locaux et étrangers qui insecurisent cette partie du pays.
Répondant à une question sur l’activisme des rebelles du M23 dans le Parc national des Virunga et ses environs, Antonio Guterres s’est montré optimiste quant à l’instauration de la paix et la sécurité dans la région.
« Il faut absolument que les conflits en RDC se terminent, j’ai beaucoup d’espoir dans l’initiative des pays de l’Afrique orientale et aussi dans l’initiative du gouvernement de l’Angola. Il faut absolument un cessez le feu qui fonctionne effectivement, il faut le retrait des M23 et d’autres organisations qui opèrent et il faut rétablir la paix non seulement pour le parc naturel des Virunga que je connais mais aussi de la population du Kivu et de l’Ituri qui ont souffert d’une façon absolument inacceptable », a-t-il déclaré.
Alors que la pression a monté autour du massacre de Kishishe qui a fait 272 morts, selon le gouvernement, le M23 a évoqué pour la première fois le mardi dernier la possibilité d’un retrait de ses positions dans l’Est de la RDC.
Cette annonce est intervenue dans un contexte de forte pression. Depuis quelques jours, les autorités congolaises pointent du doigt le M23 suite à la tuerie de Kishishe. Le M23 a rejeté à son tour ces accusations.
Pour rappel, lors du mini-sommet de Luanda, les participants demandaient un cessez-le-feu, puis un retrait progressif du M23 de ses positions. Le mouvement rebelle avait alors répondu ne pas être concerné par ce communiqué.
Fidèle Kitsa