Alors que l’Angola a annoncé une probable rencontre la semaine prochaine entre les représentants du gouvernement congolais et ceux de la rébellion de l’AFC/M23, plusieurs opposants ont exprimé leur soutien à cette initiative.
Dans un communiqué publié vendredi, Martin Fayulu a salué l’engagement du président angolais João Lourenço, qu’il remercie pour son « engagement résolu dans la quête d’une solution durable à la crise sécuritaire et politique qui frappe » la RDC. Il a également soutenu l’initiative des Églises catholique et protestante, à travers le Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble en République Démocratique du Congo et dans les Grands Lacs, estimant qu’elle permettrait d’aborder les causes profondes des crises qui affectent le pays.
Moïse Katumbi, de son côté, a rendu un « hommage appuyé à la persévérance et à l’abnégation exemplaires » du président angolais. Il a affirmé que son parti prenait acte des appels à un dialogue inclusif réunissant les autorités de Kinshasa, l’opposition armée et non armée, ainsi que la société civile congolaise. Il a aussi exprimé sa volonté de participer à des discussions sous l’égide des médiateurs régionaux de l’EAC et de la SADC, ainsi que des instances nationales comme la CENCO et l’ECC.
Pour sa part, Matata Ponyo et son parti, Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD), ont salué l’annonce des négociations directes avec l’AFC/M23. Selon eux, il s’agit d’une « étape importante » vers la mise en œuvre du Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble, porté par la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo (ECC).
En prélude à ces négociations, la présidence angolaise a appelé à un cessez-le-feu immédiat à l’Est de la RDC, à compter de ce dimanche 16 mars à minuit.
Jevic Ebondo