Dimanche dernier à Kinshasa, lors d’un briefing presse conjoint avec le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, le vice-premier ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a abordé le phénomène du banditisme urbain, communément appelé « Kuluna » à Kinshasa.
Jacquemain Shabani a affirmé que le banditisme urbain est une problématique qui touche la plupart des grandes villes à travers le monde .
« La gestion du banditisme urbain est une problématique mondiale », a-t-il déclaré.
Il a ajouté que ce phénomène est d’abord une question sociale liée à des défis structurels tels que l’injustice sociale et la pauvreté.
Le vice-premier ministre a souligné que des mesures ont été prises pour réduire l’impact de ce phénomène à Kinshasa, sans pour autant en préciser les détails. Il a également insisté sur le lien entre le phénomène Kuluna et les questions de justice .
« Ce fléau nécessite une approche intégrée qui associe justice, réinsertion sociale et sécurité », a-t-il ajouté.
Ce phénomène du banditisme urbain à Kinshasa, « Kuluna », continue de terroriser les habitants. Ces gangs, souvent composés de jeunes, opèrent avec des machettes, leur arme de prédilection, pour attaquer, blesser et voler.
Ces agressions se produisent fréquemment, particulièrement la nuit ou dans les zones moins surveillées de la capitale. Les Kulunas ciblent principalement les piétons et les passants vulnérables, les dépouillant de leurs téléphones, argent et autres biens de valeur.
Récemment, l’agression fatale de la journaliste de la RTNC, Jemimah Diane Mogwo, par des Kulunas a mis en lumière l’ampleur du problème. Ce drame a choqué l’opinion publique et suscité des appels à une action immédiate.
Jevic Ebondo (stagiaire)