La Corporation professionnelle des cambistes manuels (COPCAM) de Kinshasa a dénoncé, jeudi au Palais du peuple, l’insécurité grandissante dont sont victimes ses membres. Dans une déclaration publique, l’organisation a lancé un S.O.S aux autorités compétentes afin de mettre fin aux braquages récurrents dans la capitale congolaise.
Selon la COPCAM, 29 cambistes ont été tués en l’espace de trois mois, victimes de braquages ciblés dans différents quartiers de Kinshasa. Face à cette hécatombe, la corporation a exprimé sa colère et exigé, dans un mémorandum adressé à l’Assemblée nationale, une intervention urgente pour permettre à ses membres d’exercer leurs activités en toute sécurité.
En février dernier, un groupe de criminels armés impliqués dans plusieurs braquages avait été appréhendé par les forces de sécurité. À l’issue d’un procès en flagrance, le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe avait prononcé la peine de mort contre sept prévenus, tandis qu’une femme avait été condamnée à 20 ans de prison.
La COPCAM appelle les autorités à renforcer les mesures de sécurité, notamment dans les zones à forte concentration de cambistes, afin de mettre fin à cette série noire qui endeuille le secteur.
Dieumerci Diaka