A Kimpese, une cité du territoire de Songololo dans le Kongo Central, le couvre feu est d’application depuis mercredi.
Aucune circulation n’est désormais autorisée entre 20 et 5 heures.
Cette mesure a été décidée par le ministre provincial de l’Intérieur à la suite des scènes d’extrême violence survenus depuis le début de la semaine.
Le ministre, accompagné de l’inspecteur provincial de la police au Kongo Central, a réussi à négocier un cessez-le-feu avec les manifestants qui, aussitôt tombés d’accord, ont retiré toutes les barricades érigées sur tronçon de la RN1 qui traverse la cité de Kimpese.
« Nous allons travailler pour remettre de l’ordre et rétablir l’autorité de l’Etat dans la cité de Kimpese », a rassuré Mambo Luamba, ministre provincial de l’Intérieur du Kongo Central.
Les premiers effets du cessez-le-feu ont été perceptibles depuis mercredi quand certaines maisons commerciales ont ouvert leurs portes.
Les autorités ont annoncé avoir diligenté une enquête pour établir les responsabilités des uns et des autres.
Mardi, les échauffourées déclenchées ont occasionné la mort de 4 personnes dont 3 policiers lynchés par la population.
Hugo Matadi