Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères français a signé ce jeudi un communiqué de presse pour déplorer le massacre des Congolais dans les villages de Kishishe et de Bambo en territoire de Rutshuru dans le Nord-Kivu.
Paris s’est dit « horrifié » par ce massacre ayant coûté la vie à près de 300 civils selon le gouvernement congolais et 131 citoyens selon une enquête préliminaire de l’ONU.
Paris, dans son communiqué, a appelé « tous les groupes armés à cesser immédiatement les combats et à s’engager sans délai dans le processus de désarmement ».
« Tout soutient extérieur au M23 doit cesser », a en plus martelé Paris sans faire mention au Rwanda, accusé par Kinshasa, des experts de l’ONU et la diplomatie américaine d’appuyer militairement ce groupe rebelle.
Le M23 est également accusé par le gouvernement congolais que par l’enquête préliminaire de l’ONU, d’être auteur du massacre de Kishishe.
Cette enquête de l’ONU a renseigné que ce massacre a été perpétré « au cours d’actes de représailles contre les populations civiles ».
Malgré ces révélations, Emmanuel Macron et son gouvernement croient à une déclaration faite mardi par le M23 et par laquelle ce groupe armé s’est dit « prêt » à déposer les armes, à libérer les territoires sous leur contrôle, et à observer les conclusions des pourparlers de Nairobi.
« Nous l’appelons à le faire immédiatement et sans condition », a martelé Paris.
Laurent Omba