Les familles des victimes des massacres de Kishishe, dans la chefferie de Bwito, territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, continuent de réclamer justice, une année après ces atrocités commises par la rebellion du M23 soutenue par le Rwanda.
Le massacre de Kishishe s’est produit du 29 novembre au 1er décembre 2022, dans le village de Kishishe à l’Est de la RDC. Le mouvement rebelle M23 a tué sommairement au moins 131 civils à la suite d’affrontements avec des milices locales, selon une enquête des Nations Unies.
Le gouvernement congolais Kinshasa avait signalé environ 300 morts. L’attaque a également entraîné le déplacement de centaines de milliers de personnes qui ont été forcées de fuir vers d’autres endroits tels que Kanyabayonga , Kibirizi , Kashala, Kirima, Nyanzale , Kashalira, Bambu et Kitchanga
Ce mercredi, Isaac Kibira, fonctionnaire délégué adjoint du gouverneur à Bambo, a regretté que la cité de Kishishe n’ait pas connu, une année après, d’avancées sur le plan sécuritaire.
« Depuis que les M23 ont massacré les civils à Kishishe, le 29 novembre 2022, les familles des victimes se demandent si le gouvernement et les organisations de défense des droits humains continuent-ils vraiment avec les enquêtes », a-t-il fustigé.
Ce fonctionnaire demande par ailleurs au gouvernement central d’informer les familles des victimes sur la suite des enquêtes et des mesures prises pour réprimer ce crime.
« Même si ces populations ont fui le milieu vers Mutanda et Kanyabayonga, elles ont droit de savoir la suite des enquêtes et la réparation possible qui est prévue… », a-t-il indiqué.
Dieumerci Diaka