
Ces dernières semaines, la tension ne cesse de monter entre les Forces armées de la République démocratique du Congo et les rebelles du M23.
Les deux camps s’accusent depuis quelques mutuellement de tentative de violation du cessez-le-feu.
Dans un communiqué signé dimanche par sa porte-parole Laurence Kanyuka, le M23 accuse les FARDC d’avoir violé le cessez-le-feu en attaquant certains villages de Busumba, Kirungu, Kibarizo, Kilolirwe et leurs environs, dans le territoire de Masisi.
Des accusations très vite démenties par l’armée congolaise, dans un communiqué signé son porte-parole, Guillaume Ndjike.
Le communiqué indique que les FARDC ont indiqué qu’elles demeurent « respectueuses » du cessez-le-feu et des accords de Luanda et de Nairobi.
Depuis la mise en place d’un cessez-le-feu et le retrait partiel des zones occupées par le M23, le mouvement rebelle et les autorités congolaises se livrent une intense guerre de communication.
Si les affrontements directs sont rares, les communiqués fusent. Le mercredi dernier, le porte-parole du gouverneur du Nord-Kivu avait dans un communiqué accusé le M23 d’avoir pris le contrôle de nouvelles localités.
A en croire Guillaume Ndjike, il s’agit de Kibarizo, de Kabalekasha, de Kirumbu Bukombo, de Rugogwe, de Busumba et de Burungu en territoire de Masisi, de la colline de Ruhunda à Kibumba en territoire de Nyiragongo.
Il avait indiqué que le M23 avait même tentéde s’installer au niveau de Kanyamahoro, à Kibumba, allant jusqu’à se positionner à l’intérieur du périmètre sécurisé par la Force régionale de l’EAC, déployée depuis novembre 2022 et dont le mandat a été prolongé jusqu’au 8 décembre.
Infos.cd
