Au Nord-Kivu, le conflit a exacerbé entre les FARDC et les rebelles du M23 qui livrent bataille.
L’escalade de violence dans cette province a favorisé des « graves atteintes au droit international humanitaire », non sans « coûter la vie à de nombreux civils dont des femmes et des enfants ».
C’est ce que relève un communiqué de la Coordination humanitaire des Nations-Unies, publié lundi, rappelant un bombardement contre un quartier résidentiel le 25 janvier dernier, qui a causé plus de 19 morts et plus de 20 blessés.
Face à la détérioration du tissu sécuritaire et à l’intensification des combats, le Coordonnateur humanitaire, Bruno Lemarquis, a rappelé aux « parties au conflit leur devoir de protection des populations civiles », tout en les encourageant à leur apporter « les secours appropriés ».
« Cette récente escalade de violence rappelle tragiquement les souffrances endurées depuis des années par les populations civiles affectées par le conflit dans le Nord-Kivu. Plus de 2,5 millions de personnes ont été déplacées et ont un accès limité aux services de base », a déploré Bruno Lemarquis qui, par ailleurs, a demandé aux belligérants de « garantir la sécurité des travailleurs humanitaires et des civils afin de permettre que l’assistance leur parvienne et empêcher une aggravation de la situation humanitaire ».
Japhet Mukoko (stagiaire)