La Justice militaire a fermé ce mardi des cachots, autrefois détenus et gérés par les renseignements militaires. Il s’agit principalement des cachots de la ville de Butembo.
L’auditorat militaire dans cette partie du pays a évoqué des raison de tracasseries administratives par un magistrat du parquet militaire (auditorat) qui motivent cette décision, a dit son auditeur.
« Les cachots situés sur l’avenue du stade, au quartier Kambali, et la cellule Kigeki du quartier Mutsanga qui étaient gérés par les services de renseignements militaire dans la ville de Butembo ont été fermés pour raison des tracasseries administratives, caractérisées par les amendes exorbitantes », a déclaré Georges Nkuwa, auditeur militaire de garnison de Butembo.
L’officier a même évoqué l’article 88 du Code pénal militaire, qui punit le militaire qui commet un acte contraire à ce qui est recommandé.
« Quiconque, par quelque moyen que ce soit, incite un ou plusieurs militaires à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline, est puni de cinq à vingt ans de servitude pénale ».
La fermeture de ces différentes maisons carcérales est saluée par la population, particulièrement par des organisations de la société civile locale. Ces dernières saluent une mesure qui soulage la population.
Giscard Havril Mane