Dans un communiqué publié jeudi, les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont mis sur le dos des rebelles du M23 la mort de 19 personnes, survenus le même jeudi dans le cadre des affrontements entre les deux belligérants.
« C’est depuis la nuit du 24 janvier 2024 que les terroristes du M23/RDF ont lancé plusieurs attaques sans succès sur les positions des FARDC à Kanyangowe, Mweso, Mudugudugu et Mushebere dans le territoire de Masisi. Réagissant aux dites attaques, les FARDC ont, d’une manière professionnelle, contenu la barbarie de l’ennemi jusqu’à le repousser en profondeur au-delà de la cité peuplée de Mweso, évitant ainsi des dégâts collatéraux du côté de la population civile », rapporte l’armée congolaise dans ce communiqué signé par le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, son porte-parole au Nord-Kivu.
Et de poursuivre :
« Ayant constaté la perte du contrôle de la cité de Mweso, les terroristes du M23, appuyés par l’Armée rwandaise, ont dans leur fuite largué à l’aveuglette des bombes au mortier 120 orientées dans la dite cité, causant ainsi la mort de 19 personnes et 27 blessés parmi les civils innocents ».
L’armée congolaise, face à cette situation, a « condamné avec la dernière énergie les morts et les blessés », tout en décrivant cette action des M23 comme un « acte terroriste » et, par conséquent, une « violation grave du droit international humanitaire ».
Hugo Matadi