Le Comité laïc de coordination (CLC) s’oppose à une éventuelle prorogation du mandat de la Force de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) dans le Nord-Kivu.
Des contingents du Kenya, Ougandais, Burundi et Sud-Soudan supervisent et occupent ces dernières semaines le retrait des rebelles du M23 des zones occupées.
Le mandat de la Force régionale est de six mois renouvelable trois fois. Le premier mandat est arrivé à terme fin en février dernier.
Une réunion des ministres de la défense de l’EAC devrait se tenir à Goma pour discuter de la prorogation de ce mandat mais aussi de nouvelles stratégies. Mais elle a été reportée.
Dans une correspondance parvenue ce dimanche à INFOS.CD, la CLC estime que le mandat de la Force régionale ne peut être prorogé que s’il est offensif.
« Aucune prorogation ne doit être acceptée, si ce mandat n’est pas offensif et clair. Parce que des mandats flous parviennent toujours à nous mettre dans une situation de confusion. Le déploiement des FARDC dans les zones abandonnées par le M23, doit être clairement énoncé dans le mandat », a indiqué Jackson Kitambala coordonnateur urbain du CLC à Goma.
Le CLC/Goma appelle à une enquête mixte, gouvernement- EAC-Nations Unies et Forces vives de la société civile, pour attester si le M23 se sont retirés vraiment des zones autrefois occupées.
Dieumerci Diaka