Une réunion dédiée à l’inquiétante situation sécuritaire qui prévaut à l’Est de la RDC, s’ouvre ce mardi à Luanda. Elle va mettre autour d’une table les délégués de la Conférence internationale de la région des Grands lacs (CIRGL), de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
Organisée à l’initiative de Moussa Faki, président de la Commission de l’UA, cette quadripartite sera le cadre pour les organisations y conviées d’harmoniser leurs vues et de coordonner les opérations militaires à mener l’Est de la RDC où la paix est, depuis plus de deux décennies, une denrée extrêmement rare à cause de l’activisme des groupes armés.
Pour lutter contre ces groupes armés, Kinshasa avait ouvert ses frontières aux militaires de l’EAC qui n’ont pas pu donner des résultats satisfaisants. De quoi pousser les autorités à se retourner vers la SADC pour solliciter le déploiement de sa force dans la partie orientale, décimée par les bruits des bottes.
La SADC, qui n’a pas dit non à Kinshasa, a cependant posé des conditions lors d’un sommet tenu le 8 mai dernier à Windhoek. Notamment la coordination des opérations militaires au regard de la présence de plusieurs armées présentes dans la région.
Le déploiement des forces de la SADC pourrait consacrer le départ de celles de l’EAC dont le mandat prolongé arrive à terme en septembre prochain.
Dieumerci Diaka