Le 2 janvier 2014, la RDC avait perdu le colonel Mamadou Ndala, un de ses vaillants soldats, dont le plus grand mérite restera la libération de la ville de Goma, tombée entre les mains des rebelles du M23, quelques semaines plus tôt.
Neuf années se sont écoulées depuis que Mamadou Ndala est mort tragiquement à la suite d’un tir de roquette qui a atteint son véhicule à quelques mètres de la ville de Beni.
Mamadou Ndala a été chef du 42e bataillon commando de l’Unité de réaction rapide (URR) au sein des FARDC.
« Aujourd’hui plus que jamais, ton professionnalisme, ton patriotisme et ton dévouement manquent cruellement à la République. A jamais dans nos cœurs Vaillant Soldat Mamadou Ndala Moustafa », a tweeté le mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA) en guise d’hommages.
02 Janvier 2014 – 02 Janvier 2023.
Aujourd’hui plus que jamais, ton professionnalisme, ton patriotisme et ton dévouement manquent cruellement à la République 🇨🇩.
A jamais dans nos cœurs ♥️ Vaillant Soldat Mamadou Ndala Moustafa. pic.twitter.com/vgFkrsx3nF
— LUCHA 🇨🇩 (@luchaRDC) January 2, 2023
Le procès sur l’assassinat de Mamadou Ndala avait débouché, en novembre 2014, sur la condamnation du lieutenant-colonel des FARDC Birocho Nzanzu Kosi et d’un rebelle ougandais des ADF à la peine capitale. D’autres prévenus ont également été condamnés à des lourdes peines.
Après sa mort, Mamadou Ndala a été élevé, à titre posthume, au grade de général de brigade.
Yvette Ditshima