A Goma, une marche de dénonciation du « silence assassin » et de « l’hypocrisie » de la communauté internationale face aux atrocités perpétrées à l’Est de la RDC, a été organisée lundi à l’initiative des mouvements citoyens et autres groupes de pression.
Cette marche, également organisée en signe de soutien aux FARDC, est partie du rond-point Signers jusqu’au rond-point CCLK où une déclaration a été lue par les manifestants.
Ces derniers ont appelé le gouvernement congolais à dépêcher le ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba, à Goma pour s’y installer. Et ce, jusqu’au retour de la paix dans la région.
« Nous demandons aussi la présence du chef d’État-major aux côtés des FARDC au Nord-Kivu en vue de régler la cacophonie de commandement sur les lignes de front », ont-ils appelé en outre.
Les manifestants ont par ailleurs plaidé pour le renforcement d’un appui logistique aux FARDC et aux Wazalendo, engagés sur différentes lignes de front.
Dans le chapelet de leurs exigences (demandes), les manifestants ont aussi épinglé la fermeture dans les 72 heures, des ambassades et consulats des pays accusés de soutenir le Rwanda pour alimenter la crise sécuritaire l’Est de la RDC. Allusion faite, sans doute, aux États-Unis et à la France notamment dont les drapeaux ont été brûlés, lundi à Goma, durant les manifestations.
Des manifestations similaires ont eu lieu début février à Kinshasa devant les représentations diplomatiques de certains pays occidentaux ainsi que devant le siège de la MONUSCO.
Fidèle Kitsa