Depuis trois jours circulent sur les réseaux sociaux des vidéos à caractère sexuel de l’ancien conseiller privé de Félix Tshisekedi, qui a bénéficié samedi d’une liberté provisoire après plus de six mois de détention.
Pour les proches de « Bifor », cités par Okapinews.net, il ne fait aucun doute que ces vidéos ont été diffusées par les services de sécurité qui détenaient tous ses téléphones.
Ils s’indignent contre la violation de sa vie privée et des prescrits du nouveau Code du numérique.
« Il y a vraisemblablement une ferme volonté d’anéantir la réputation de Fortunat Biselele dont le creux du dossier judiciaire sonne à mille lieux de la République démocratique du Congo », regrettent-ils.
Par ailleurs, ces proches de Biselele pensent que l’autre objectif serait de » détourner » l’opinion du dossier de l’assassinat de l’ancien ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement, Chérubin Okende.
Fortunat Biselele a été arrêté le 14 janvier dans les locaux de l’Agence nationale des renseignements avant d’être transféré quelques jours après à la prison centrale de Makala. Il est accusé de » trahison, de tentative d’atteinte à la sûreté de l’État et de propagation de faux bruits ».
Après plusieurs demandes de liberté provisoire rejetées, le tribunal de grande instance de Kinshasa- Gombe va finalement répondre favorablement à ses avocats samedi.
Giscard Havril Mane