Le 5 février 2022, le conseiller spécial du chef l’État en matière de sécurité, François Beya, est arrêté par les services de renseignements.
Dans les locaux de l’Agence nationale des renseignements (ANR), il passera deux mois en détention avant d’être mis à la disposition de la Haute cour militaire pour « atteinte à la sûreté de l’Etat ».
En août, alors que son procès était en cours, il va bénéficier d’une liberté provisoire pour des soins médicaux à l’étranger.
Une année après, le Collectif Free François Baya Kasongo demande son « acquittement pur et simple » et parle d’un « dossier vide avec une accusation assise sur des imaginations et des règlements des comptes. »
Ce groupe de soutien cite nommément l’actuel administrateur de l’ANR, Hervé Mbelu et l’actuel intérimaire au poste de conseiller spécial en matière de sécurité du chef de l’État, Jean-Claude Bukasa d’avoir « monté des accusations » contre François Beya.
Pour ce Collectif, c’est à cause de l’enquête menée par François Beya sur demande du chef de l’Etat concernant la vente d’une mine dans le Haut-Uele impliquant Corneille Nangaa, l’ancien président de la CENI et certains proches conseillers du président de la République que ces « mensonges » ont été fabriquées contre l’ancien sécurocrate.
Socrate Nsimba
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