Les Casques bleus chinois ont entamé ce mardi le processus de leur retrait du sol congolais. A l’occasion, une cérémonie d’hommages à été organisée ce mardi au camp d’ingénierie du contingent chinois de la MONUSCO à la périphérie de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu.
Au cours de cette cérémonie, Bintou Keita, cheffe de la MONUSCO, a salué la contribution des contingents chinois en RDC.
Elle s’est en plus attardée à mettre en exergue les œuvres des soldats chinois en faveur de la RDC via la MONUSCO. Elle a notamment cité la réhabilitation de 80 ponts, la construction de 20 héliports, la réparation de 1.800 kilomètres de route au Sud-Kivu, etc.
Dans la foulée, Bintou Keita a précisé que le « désengagement de la MONUSCO » dans la province du Sud-Kivu ne signifie pas le départ des Nations-Unies de la RDC.
Car, a-t-elle soutenu, après le départ de la mission onusienne, les agences, fonds et programmes des Nations Unies poursuivront leur soutien conformément à leurs mandats.
Au gouvernement congolais, désormais, il incombe la charge de continuer à assumer la responsabilité de la protection et de la sécurité des civils, a poursuivi Keita.
Arrivés en RDC en 2003, les militaires chinois quittent la RDC après plus de 20 ans. Leur départ s’inscrit dans le cadre de processus de désengagement de la MONUSCO, initié en janvier dernier.
Jevic Ebondo (Stagiaire)